Direction La Réunion ! Amoureux des beaux paysages et des expériences fortes pour vos yeux et vos petits cœurs de voyageurs, c’est la terre par excellence pour profiter de magnifiques randonnées. Véritable sportif ou grand débutant, en solo ou à plusieurs, vous trouverez forcément une randonnée adapté à votre niveau et vos envies. Cette fois, j’ai embarqué mon homme et mes petits frères pour pour une randonnée coup de cœur : le Piton de l’Eau.

Une randonnée aux paysages époustouflants

Pour accéder au parcours, il faut emprunter la route du volcan (Plaine des Cafres). Il y a plusieurs départs pour cette randonnée, mais ayant un enfant de huit ans avec nous, nous avons décidé d’emprunter l’itinéraire le plus court. Notre départ s’est donc effectué quelques mètres après le Piton Textor. Il y a un petit parking où il est possible de garer votre voiture. La route étant fermée, c’est depuis ce point que nous avons débuté notre randonnée. Nous avons décidé d’emprunter le sentier balisé afin de profiter au maximum des paysages qu’offre la randonnée du Piton de l’Eau.

randonnée Piton de l'Eau

Nous avons eu la chance de profiter d’un temps idéal pour cette randonnée. Nous avons effectué ce parcours en juillet, en plein hiver austral. Nous sommes arrivés à 9h00 du matin. Les températures étaient très basses et une doudoune, des gants et un bonnet étaient nécessaires en début de matinée. Une doudoune légère est amplement suffisante puisque les températures remontent très vite au cours de la journée.

Il faut compter environ deux heures et cinquante minutes pour arriver à destination. Le parcours est jonché de point de vue splendide, allant d’un paysage volcanique à une vue imprenable sur l’océan.

Nous avons bouclé l’aller de notre randonnée en un peu plus de trois heures. Les nombreuses pauses pour prendre des photos ont légèrement rallongé le temps de marche. La randonnée n’est pas difficile et adaptée aux familles. Nous étions quatre adultes et un enfant de huit ans. Le parcours est certes long mais n’a présenté aucune difficulté particulière pour lui.

Après quelques heures de marche, nous sommes enfin arrivé à destination. Un point de vue magnifique ! Ceux qui empreinte la route du volcan se contentent souvent de la Plaine des Sables ou encore du Pas de Bellecombe. Pourtant, elle permet l’accès à des sites un peu moins fréquentés mais qui n’ont rien à envier en matière de curiosité naturelle.

Le Piton de l’Eau, entouré d’arums.

Le Piton de l’Eau est le seul lac volcanique de l’île. Le lieu doit son nom à l’étendue d’eau qui surplomb le sommet du piton à plus de 1800 mètres d’altitude. Le Piton de l’eau est un petit écrin hors du temps dont le lac est habillé d’un voile d’arums en bordure de ce dernier.  L’hiver austral est la saison idéale pour profiter du paysage puisque c’est en cette saison que les arums sont en pleine floraison. Le Piton de l’Eau fut une vraie découverte. Ce n’est pas une randonnée pour repousser nos limites sportives mais, plutôt, pour profiter du cadre et émerveiller nos petits yeux curieux des merveilles qui nous entoure.

Le côté obscure

Le sujet que je vais aborder à présent n’est pas propre à cette randonnée mais, c’est elle qui m’a inspiré les propos que je vais à présent écrire. La Réunion regorge de randonnées magnifiques, toutes plus spectaculaires les unes que les autres. L’île est d’ailleurs reconnue pour la qualité de ses parcours. Étant Réunionnaise, je suis très attachée à mon île et souhaite profondément qu’elle reste le paradis que nous connaissons. Depuis octobre 2018 et le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique (GIEC), il y a eu une véritable prise de conscience du grand public sur les problématiques qu’engendre la détérioration de l’environnement.  N’en déplaise aux climato-septique, le rapport du GIEC prouve scientifiquement qu’un réchauffement de 1,5 degré serait un véritable désastre pour notre planète. Les effets du réchauffement sont déjà clairement identifiables. Ce nouvel élan d’engagement des citoyens laisse entrevoir des possibilités qui nous paraissaient difficilement réalisables. Tout cela est très positif et mérite d’être applaudi et approfondi.

Pourtant, il faut reconnaître aussi que la marge d’effort a fournir est encore importante, malheureusement. Si La Réunion reste relativement préservée, l’île souffre d’un mal de plus en plus visible : les déchets sauvages. C’est un aspect de l’île qui existe et qu’il ne faut pas cacher. Il est primordial d’être conscient des fausses notes qui constituent notre environnement pour être en mesure de savoir par où commencer et, ce qu’il est nécessaire d’améliorer. Nous sommes tous responsable. Ceux qui jettent leur bouteille en plastique – entre autres – sur la plage ou les sentiers de randonnées sont responsables, comme ceux qui ferment les yeux en passant à côté. J’ai effectué plusieurs randonnées et à chaque fois le constat est le même : il y a beaucoup de décharges sauvages le long de nos si beaux sentiers. Ce n’est toutefois pas un problème spécifique à La Réunion. Pour ceux qui ont eu l’opportunité de découvrir de nouveaux horizons, la pollution due aux déchets est un enjeu mondial.

Déchets ramassés pendant la randonnée. Les lieux sont dans l’ensemble bien entretenu et propre. Nous sommes malheureusement tombé sur une partie de la randonnée où trainait des déchets.

Je vous invite à prendre connaissance de la belle initiative de @cleanmyisland.reunion fondée par @into.ze.wild et @eltapas qui, justement, encouragent à agir collectivement et individuellement pour la propreté de notre petit paradis réunionnais. Pour ceux qui veulent aller plus loin dans leur démarche, voici un article qui vous sera certainement utile : comment voyager plus responsable ?

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